Précipitations
Lorsqu’il pleut, qu’il neige ou qu’il grêle sur
ces mêmes continents, une partie de l’eau
de ces précipitations repart plus ou moins
rapidement dans l’atmosphère, soit en
s’évaporant directement, soit du fait de la
transpiration des végétaux et des animaux.
Ruissellement
Une deuxième partie, en ruisselant sur
le sol, rejoint assez vite les rivières et les
fleuves puis la mer.
Infiltration
Quant au reste, il s’infiltre dans le sol et est
stocké en partie dans des nappes. Cette
eau finira aussi par retourner à la mer, à
beaucoup plus longue, voire très longue,
échéance, par le biais des cours d’eau que
ces nappes alimentent.
C‘est ce mouvement perpétuel de l’eau
sous tous ses états qu’on appelle le grand
cycle de l’eau.
Les activités humaines peuvent parfois
perturber ce cycle et provoquer ou
amplifier des phénomènes de pénuries ou
d’inondation
Le petit cycle de l’eau,
cycle domestique
Dès le XIXe siècle, l’homme a élaboré
un système pour capter l’eau, la traiter si
nécessaire afin de la rendre potable et
pouvoir en disposer à volonté dans son
domicile, en ouvrant simplement son
robinet.
Depuis, il a aussi établi un système
d’assainissement pour gérer cette eau une
fois salie. Cela consiste à la collecter et la
traiter pour la restituer suffisamment propre
au milieu naturel. Ceci permet de ne pas
altérer l’état des cours d’eau et d’éviter tout
problème d’insalubrité pouvant provoquer
des maladies.
Ce cycle, totalement artificiel, est appelé
« petit cycle de l’eau ». L’existence d’un tel
cycle est un véritable indicateur du niveau
de développement d’un pays
L’eau sous toutes
ses formes
L’eau recouvre 72 % de la surface
du globe. Elle est un des éléments
fondamentaux de notre planète.
Liquide, solide ou gazeuse, elle est
présente partout autour de nous
sous des formes très variées :
• les océans et les mers ;
• les fleuves et les rivières qui s’enrichissent
des eaux de pluie venant ruisseler sur la
terre ;
• les lacs et les plans d’eau, étendues
d’eau douce immobiles ;
• les nuages ;
• les glaciers et la neige ;
• les zones humides, comme les tourbières,
les marécages et les landes humides ;
• les eaux souterraines qui sont alimentées
par les infiltrations d’eau de pluie et d’eau
des rivières ;
• la vapeur d’eau présente en permanence
dans l’atmosphère
Etat liquide
C’est la forme de l’eau la plus
répandue sur Terre, notamment dans
les mers et océans (eau salée).
Seul ¼1/4 de l’eau douce est liquide,
essentiellement dans des eaux
souterraines plus ou moins profondes
et dans les eaux de surface, c’est-à-
dire les lacs, fleuves et rivières. On la
trouve sous les formes suivantes :
La pluie
Il s’agit de gouttelettes d’eau
provenant des nuages.
Les nuages
Ils sont formés par accumulation,
dans les hauteurs de l’atmosphère,
de minuscules gouttelettes d’eau.
Les nuages les plus élevés sont
constitués de cristaux de glace.
Le brouillard
Il est constitué de minuscules
gouttelettes d’eau en suspension
dans l’air. Quand le brouillard est peu
développé ou limité aux points les
plus bas du relief, on parle de brume.
État de vapeur (état gazeux)
La vapeur d’eau présente dans
l’atmosphère: il s’agit d’un gaz
qui devient visible sous l’effet de
la condensation.
Etat solide
Les ¾3/4 de l’eau douce sont stockés
sous forme de glaciers ou sous
forme de neige, et très difficilement
accessibles à l’homme.
Les calottes glaciaires des pôles Nord
et Sud sont les plus grands réservoirs
d’eau douce de la planète. Les
glaciers représentent une masse
si importante que s’ils fondaient, le
niveau des mers remonterait de près
de 200 mètres.
L’eau à l’état solide se trouve dans :
La neige
Elle est constituée de minuscules
cristaux de glace en forme d’étoile
qui, en s’agglomérant, forment les
flocons.
Le givre
Il se forme par gel du brouillard.
La glace
Elle résulte du gel de l’eau tombée
au sol ou en rivière.
Les glaciers
Ils sont dûs au tassement, sous son
propre poids, de la neige accumulée
en haute montagne.