Suite aux actions humaines, les milieux aquatiques
sont modifiés et parfois dégradés. L’altération d’un des
paramètres du milieu peut provoquer une perturbation
générale de tout l’équilibre naturel. La pollution de l’eau
est un des principaux facteurs de dégradation.
sont modifiés et parfois dégradés. L’altération d’un des
paramètres du milieu peut provoquer une perturbation
générale de tout l’équilibre naturel. La pollution de l’eau
est un des principaux facteurs de dégradation.
Quels que soient les rejets, plus que leur nature, c’est
l’état du milieu du moment qui influencera la qualité de
l’eau (un rejet polluant, même de faible quantité dans une
rivière à faible débit, aura plus de conséquences que ce
même rejet dans une rivière en période de hautes eaux).
l’état du milieu du moment qui influencera la qualité de
l’eau (un rejet polluant, même de faible quantité dans une
rivière à faible débit, aura plus de conséquences que ce
même rejet dans une rivière en période de hautes eaux).
Le degré d’eutrophisation d’une rivière augmente aussi la
sensibilité de la rivière face à une pollution.
sensibilité de la rivière face à une pollution.
1.1. Auto-épuration et pollution
Un milieu aquatique est dit pollué lorsque son
équilibre a été modifié de façon durable par l’apport en
quantités trop importantes soit de substances plus ou
moins toxiques, d’origine naturelle ou issue d’activités
humaines, soit encore d’eaux trop chaudes. (Centre
national de la recherche scientifique, 2000)
équilibre a été modifié de façon durable par l’apport en
quantités trop importantes soit de substances plus ou
moins toxiques, d’origine naturelle ou issue d’activités
humaines, soit encore d’eaux trop chaudes. (Centre
national de la recherche scientifique, 2000)
Chaque polluant est différent et ne présente pas les mêmes
risques pour les écosystèmes aquatiques et la biodiversité
associée en effet certains sont biodégradables et
d’autres non. Le caractère biodégradable d’une substance
dépend de sa structure moléculaire.
risques pour les écosystèmes aquatiques et la biodiversité
associée en effet certains sont biodégradables et
d’autres non. Le caractère biodégradable d’une substance
dépend de sa structure moléculaire.
Les métaux (mercure, plomb …) ne sont par exemple
pas biodégradables et peuvent se concentrer dans les
organismes vivants tout au long de la chaîne alimentaire
pouvant atteindre des taux très élevés.
pas biodégradables et peuvent se concentrer dans les
organismes vivants tout au long de la chaîne alimentaire
pouvant atteindre des taux très élevés.
Les pesticides éliminent tout ou partie des espèces
animales ou végétales. Leur toxicité résiduelle, souvent
mal connue, participe à la destruction des écosystèmes,
à la perte de biodiversité et à la pollution des sols et des
ressources en eau. (Terre Saine Poitou-Charentes, 2013)
animales ou végétales. Leur toxicité résiduelle, souvent
mal connue, participe à la destruction des écosystèmes,
à la perte de biodiversité et à la pollution des sols et des
ressources en eau. (Terre Saine Poitou-Charentes, 2013)
Naturellement, un écosystème a des capacités d’auto-épuration
par l’action directe de l’oxygène (aération) et par
l’action d’organismes aérobies (oxydation) et anaérobies
(réduction). Cette épuration ne met en oeuvre que des
éléments constitutifs du biotope elle sera d’autant plus
efficace et rapide que les conditions de température,
d’oxydoréduction et de lumière seront remplies, et que le
milieu ne sera pas toxique pour la biomasse.
par l’action directe de l’oxygène (aération) et par
l’action d’organismes aérobies (oxydation) et anaérobies
(réduction). Cette épuration ne met en oeuvre que des
éléments constitutifs du biotope elle sera d’autant plus
efficace et rapide que les conditions de température,
d’oxydoréduction et de lumière seront remplies, et que le
milieu ne sera pas toxique pour la biomasse.
L’écosystème est ainsi capable de transformer ou d’éliminer
(en partie ou en totalité) les substances biodégradables
qu’il reçoit. Le maintien de l’équilibre de l’écosystème ainsi
que de sa qualité des eaux est alors effectif. Ce phénomène
est rendu possible grâce à la filtration et à l’oxydation des
substances en lien avec l’action des organismes comme
les bactéries, les insectes ou encore les plantes qui se
trouvent dans le milieu ou à proximité sur les berges par
exemple.
(en partie ou en totalité) les substances biodégradables
qu’il reçoit. Le maintien de l’équilibre de l’écosystème ainsi
que de sa qualité des eaux est alors effectif. Ce phénomène
est rendu possible grâce à la filtration et à l’oxydation des
substances en lien avec l’action des organismes comme
les bactéries, les insectes ou encore les plantes qui se
trouvent dans le milieu ou à proximité sur les berges par
exemple.
Un déséquilibre peut être observé lorsque la
qualité de substances plus ou moins toxiques reçue
est supérieure aux capacités auto-épuratoires de
l’écosystème. L’élimination des polluants n’est alors plus
aussi efficace et ceux-ci tendent à s’accumuler dans le
milieu pouvant alors devenir toxiques pour les espèces.
qualité de substances plus ou moins toxiques reçue
est supérieure aux capacités auto-épuratoires de
l’écosystème. L’élimination des polluants n’est alors plus
aussi efficace et ceux-ci tendent à s’accumuler dans le
milieu pouvant alors devenir toxiques pour les espèces.
Les agents polluants qui ne sont pas ou peu biodégradables
comme les macro-déchets (plastiques, verre …), les
métaux ou certains pesticides, perturbent et amplifient
ce phénomène.
comme les macro-déchets (plastiques, verre …), les
métaux ou certains pesticides, perturbent et amplifient
ce phénomène.
L’auto-épuration d’un milieu pollué peut être
restaurée lors d’épisodes pluvieux importants, la pluie
apportée permettant en effet une meilleure oxygénation
de l’eau. Ce phénomène est notamment très important
pour les zones les plus profondes dans lesquelles tendent
à s’accumuler les cadavres et détritus organiques qui vont
alors reprendre leur cycle de décomposition biologique
naturel.
restaurée lors d’épisodes pluvieux importants, la pluie
apportée permettant en effet une meilleure oxygénation
de l’eau. Ce phénomène est notamment très important
pour les zones les plus profondes dans lesquelles tendent
à s’accumuler les cadavres et détritus organiques qui vont
alors reprendre leur cycle de décomposition biologique
naturel.
Pour ce qui est des surplus de fertilisants et de certains
produits phytosanitaires, ils vont être fixés dans la vase
et de ce fait, ne seront plus disponibles. Ils pourront
également être fixés par les végétaux aquatiques ou
utilisés pour leur croissance.
produits phytosanitaires, ils vont être fixés dans la vase
et de ce fait, ne seront plus disponibles. Ils pourront
également être fixés par les végétaux aquatiques ou
utilisés pour leur croissance.
L’élimination de l’ensemble de ces substances peut
permettre de favoriser l’épuration de plans d’eau ou de
bras morts des rivières par exemple.
permettre de favoriser l’épuration de plans d’eau ou de
bras morts des rivières par exemple.
Enfin, l’équilibre d’un milieu ne peut perdurer que si un
certain débit est maintenu, permettant ainsi le transport
des débris et des sédiments, et évitant leur accumulation.
certain débit est maintenu, permettant ainsi le transport
des débris et des sédiments, et évitant leur accumulation.
Avec une lame d’eau plus importante et son renouvellement
continu, l’oxygénation de l’eau est favorisée et la capacité
auto-épuratoire du milieu maintenue.
continu, l’oxygénation de l’eau est favorisée et la capacité
auto-épuratoire du milieu maintenue.
1.2. L’eutrophisation des milieux
L’eutrophisation est une forme singulière mais
naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques
qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières
nutritives assimilables par les algues et que celles-ci
prolifèrent en quantité exceptionnelle, perturbant ainsi le
fonctionnement de tout l’écosystème. (Centre National de
la Recherche Scientifique, 2000)
naturelle de pollution de certains écosystèmes aquatiques
qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières
nutritives assimilables par les algues et que celles-ci
prolifèrent en quantité exceptionnelle, perturbant ainsi le
fonctionnement de tout l’écosystème. (Centre National de
la Recherche Scientifique, 2000)
Ce phénomène s’observe principalement dans les
écosystèmes où les eaux se renouvellent lentement
comme les lacs par exemple ou encore les cours d’eau
à faible débit. Mais l’eutrophisation peut aussi bien
atteindre les eaux douces, saumâtres ou salées, le
milieu marin comme les milieux continentaux, les eaux
profondes comme les eaux superficielles.
écosystèmes où les eaux se renouvellent lentement
comme les lacs par exemple ou encore les cours d’eau
à faible débit. Mais l’eutrophisation peut aussi bien
atteindre les eaux douces, saumâtres ou salées, le
milieu marin comme les milieux continentaux, les eaux
profondes comme les eaux superficielles.
C’est un processus plutôt lent qui peut s’étaler ..
Les principaux nutriments à l’origine de ce phénomène
sont le phosphore (contenu dans les phosphates), l’azote
(contenu dans l’ammonium, les nitrates, et les nitrites) et
le carbone (carbonates, hydrogénocarbonates, matières
organiques...). Le phosphore est généralement le facteur
limitant dans les milieux naturels de type eau douce,
l’azote est plutôt le facteur limitant en milieu marin.
sont le phosphore (contenu dans les phosphates), l’azote
(contenu dans l’ammonium, les nitrates, et les nitrites) et
le carbone (carbonates, hydrogénocarbonates, matières
organiques...). Le phosphore est généralement le facteur
limitant dans les milieux naturels de type eau douce,
l’azote est plutôt le facteur limitant en milieu marin.
de longues périodes. Il peut en revanche être accéléré lors
d’apports plus élevés d’effluents domestiques, industriels
et/ou agricoles.
d’apports plus élevés d’effluents domestiques, industriels
et/ou agricoles.
L’eutrophisation d’un milieu induit principalement
une baisse de la biodiversité ainsi que de la qualité de
l’eau. Ces dégradations sont liées à différents facteurs :
une baisse de la biodiversité ainsi que de la qualité de
l’eau. Ces dégradations sont liées à différents facteurs :
décomposition des algues. Les éléments
décomposés vont colmater le fond des cours
d’eau détruisant ainsi les milieux de vie des
invertébrés et les zones de frai des poissons.
Ces effets peuvent également se répercuter sur
l’activité touristique qui peut être menacée lorsque la
qualité de l’eau se dégrade.
l’activité touristique qui peut être menacée lorsque la
qualité de l’eau se dégrade.
1.3. Le réchauffement des eaux
La pollution thermique est une pollution diffuse non
visible qui est liée à l’utilisation de l’eau comme liquide
de refroidissement par les industriels notamment dans
les centrales thermiques et nucléaires. Les rejets d’eaux
usées et le drainage agricole peuvent également être une
source de pollution thermique.
visible qui est liée à l’utilisation de l’eau comme liquide
de refroidissement par les industriels notamment dans
les centrales thermiques et nucléaires. Les rejets d’eaux
usées et le drainage agricole peuvent également être une
source de pollution thermique.
Celle-ci correspond à l’augmentation ou la diminution de
la température de l’eau suite aux activités de l’homme
par rapport à la température « normale ». Ces variations
peuvent être progressives ou brutales.
la température de l’eau suite aux activités de l’homme
par rapport à la température « normale ». Ces variations
peuvent être progressives ou brutales.
Le milieu récepteur peut s’en trouver perturbé et la vie
aquatique, qu’elle soit animale ou végétale, peut alors
subir des modifications de rythme physiologique influant
sur la reproduction, la survie hivernale … La mortalité
des espèces ainsi que le développement bactérien et
l’augmentation de la toxicité de plusieurs substances
peuvent également être engendrés par ce type de
pollution.
aquatique, qu’elle soit animale ou végétale, peut alors
subir des modifications de rythme physiologique influant
sur la reproduction, la survie hivernale … La mortalité
des espèces ainsi que le développement bactérien et
l’augmentation de la toxicité de plusieurs substances
peuvent également être engendrés par ce type de
pollution.
En région, la centrale de Civaux prélève puis rejette
de l’eau dans la Vienne pour assurer son fonctionnement.
de l’eau dans la Vienne pour assurer son fonctionnement.
Elle est donc tenue d’effectuer un contrôle régulier de ces
rejets chimiques pour s’assurer que l’eau rejetée n’influe
pas sur les écosystèmes aquatiques en aval de la centrale.
rejets chimiques pour s’assurer que l’eau rejetée n’influe
pas sur les écosystèmes aquatiques en aval de la centrale.
Si la température en amont de la centrale est égale ou
supérieure à 25°C, la température en aval des rejets
thermiques de la centrale doit être égale ou inférieure
à celle de la Vienne en amont. En outre, l’écart entre la
température des eaux en amont et celle en aval de la
centrale ne doit pas dépasser 2°C. (Autorisation de Rejet
et de Prélèvement d’Eau (ARPE) du 23 juin 2009).
supérieure à 25°C, la température en aval des rejets
thermiques de la centrale doit être égale ou inférieure
à celle de la Vienne en amont. En outre, l’écart entre la
température des eaux en amont et celle en aval de la
centrale ne doit pas dépasser 2°C. (Autorisation de Rejet
et de Prélèvement d’Eau (ARPE) du 23 juin 2009).
En période estivale, un débit minimum en amont de la
centrale est imposé pour pouvoir prélever de l’eau et
assurer son fonctionnement. Des barrages situés en
amont de la centrale permettent de réguler le débit de
la Vienne en période de sécheresse pour maintenir cette
valeur de débit minimum.
centrale est imposé pour pouvoir prélever de l’eau et
assurer son fonctionnement. Des barrages situés en
amont de la centrale permettent de réguler le débit de
la Vienne en période de sécheresse pour maintenir cette
valeur de débit minimum.
1.4. L’appauvrissement de la biodiversité
Pour en savoir plus sur la biodiversité liée aux milieux
aquatiques en région, consultez le document « L’environnement
en Poitou-Charentes – Thème Patrimoine Naturel ».
aquatiques en région, consultez le document « L’environnement
en Poitou-Charentes – Thème Patrimoine Naturel ».
Par rapport à la situation dans l’air, l’eau présente
pour les organismes qui y vivent une grande stabilité :
les variations de température, les chocs, les vibrations,
sont atténués. Par sa densité, l’eau facilite aussi les
déplacements avec un minimum de dépenses physiques.
pour les organismes qui y vivent une grande stabilité :
les variations de température, les chocs, les vibrations,
sont atténués. Par sa densité, l’eau facilite aussi les
déplacements avec un minimum de dépenses physiques.
Elle offre « gîte et couvert » à toute une gamme
d’organismes végétaux et animaux, permettant ainsi
l’établissement de chaînes alimentaires complexes et
équilibrées.
d’organismes végétaux et animaux, permettant ainsi
l’établissement de chaînes alimentaires complexes et
équilibrées.
Les besoins des écosystèmes liés à l’eau portent
sur la qualité (oxygénation, température, luminosité,
turbidité réduite, faible apport de nutriments et absence
de polluants), sur la régularité (perturbations réduites,
suffisance de débit en étiage, crues suffisantes) et sur la
diversité (courants lents et/ou rapides, substrats variés,
zones de repos, d’alimentation et de reproduction pour
les espèces animales). Entre les êtres vivants et le milieu
s’exercent des relations privilégiées qui conditionnent
l’équilibre général.
sur la qualité (oxygénation, température, luminosité,
turbidité réduite, faible apport de nutriments et absence
de polluants), sur la régularité (perturbations réduites,
suffisance de débit en étiage, crues suffisantes) et sur la
diversité (courants lents et/ou rapides, substrats variés,
zones de repos, d’alimentation et de reproduction pour
les espèces animales). Entre les êtres vivants et le milieu
s’exercent des relations privilégiées qui conditionnent
l’équilibre général.
De par leur rôle de refuge, de nourrissage et de zone
de reproduction, les milieux aquatiques, constitués d’un
milieu physique environnant (le biotope, composé par
l’eau, le lit, les berges, les nappes d’accompagnement pour
les cours d’eau) et d’un ensemble d’organismes vivants
(la biocénose, composée par des espèces végétales
et animales se trouvant dans le milieu ou à proximité)
présentent un intérêt écologique majeur.
de reproduction, les milieux aquatiques, constitués d’un
milieu physique environnant (le biotope, composé par
l’eau, le lit, les berges, les nappes d’accompagnement pour
les cours d’eau) et d’un ensemble d’organismes vivants
(la biocénose, composée par des espèces végétales
et animales se trouvant dans le milieu ou à proximité)
présentent un intérêt écologique majeur.
Les ripisylves, ensembles des formations végétales
qui croissent le long des cours d’eau, jouent un rôle
important : ce sont à la fois des zones riches en essences
végétales, des zones d’abri, de nourrissage et de
reproduction pour de nombreuses espèces aquatiques et
terrestres. Elles ont un rôle paysager, contribuent aussi à
la stabilité des berges et à l’épuration des eaux.
qui croissent le long des cours d’eau, jouent un rôle
important : ce sont à la fois des zones riches en essences
végétales, des zones d’abri, de nourrissage et de
reproduction pour de nombreuses espèces aquatiques et
terrestres. Elles ont un rôle paysager, contribuent aussi à
la stabilité des berges et à l’épuration des eaux.
Les zones humides présentent une richesse écologique et
remplissent un rôle majeur du cycle de l’eau, en agissant à
la fois comme des filtres naturels vis-à-vis des polluants
et comme zones tampons permettant de laminer les crues.
remplissent un rôle majeur du cycle de l’eau, en agissant à
la fois comme des filtres naturels vis-à-vis des polluants
et comme zones tampons permettant de laminer les crues.
La richesse du milieu aquatique en végétaux et
animaux, conditionnée par la présence des minéraux qu’il
contient, implique qu’aucun d’eux ne dépasse les capacités
d’autoépuration du milieu, pour le bon fonctionnement
des cycles biologiques et biochimiques. Globalement,
la pollution et l’eutrophisation du milieu aquatique
entraînent une chute de la biodiversité.
animaux, conditionnée par la présence des minéraux qu’il
contient, implique qu’aucun d’eux ne dépasse les capacités
d’autoépuration du milieu, pour le bon fonctionnement
des cycles biologiques et biochimiques. Globalement,
la pollution et l’eutrophisation du milieu aquatique
entraînent une chute de la biodiversité.
La région Poitou-Charentes possède divers milieux
aquatiques abritant une faune et une flore remarquables.
La disparition et la dégradation de ces milieux entraînent
la disparition de certains animaux et végétaux inféodés à
ces milieux.
aquatiques abritant une faune et une flore remarquables.
La disparition et la dégradation de ces milieux entraînent
la disparition de certains animaux et végétaux inféodés à
ces milieux.
1.5. La détérioration des zones humides
Pour en savoir plus sur la biodiversité liée aux milieux
aquatiques en région, consultez le document « L’environnement
en Poitou-Charentes – Thème Patrimoine Naturel ».
aquatiques en région, consultez le document « L’environnement
en Poitou-Charentes – Thème Patrimoine Naturel ».
En Poitou-Charentes, les zones humides sont
soumises à de nombreuses dégradations dont
l’eutrophisation, due en partie à une mauvaise qualité
des eaux superficielles, la qualité de l’eau pouvant se
dégrader d’amont en aval du réseau hydrographique.
soumises à de nombreuses dégradations dont
l’eutrophisation, due en partie à une mauvaise qualité
des eaux superficielles, la qualité de l’eau pouvant se
dégrader d’amont en aval du réseau hydrographique.
Les zones humides sont menacées par l’extension
du drainage, par l’évolution des pratiques culturales,
notamment le développement de l’irrigation et l’abandon
de prairies naturelles, ainsi que par la gestion des niveaux
d’eau pour satisfaire les besoins des cultures.
du drainage, par l’évolution des pratiques culturales,
notamment le développement de l’irrigation et l’abandon
de prairies naturelles, ainsi que par la gestion des niveaux
d’eau pour satisfaire les besoins des cultures.
Une détérioration marquée des zones humides peut être
observée notamment en lien avec les pollutions diffuses
et ponctuelles dues aux intrants agricoles : traitements
phytosanitaires, épandages de fumures animales,
amendements et engrais.
observée notamment en lien avec les pollutions diffuses
et ponctuelles dues aux intrants agricoles : traitements
phytosanitaires, épandages de fumures animales,
amendements et engrais.
Ces pollutions peuvent être responsables d’intoxications
(empoisonnement d’organismes, accumulation
dans les chaînes trophiques) mais également de
dysfonctionnements trophiques (marées vertes…).
(empoisonnement d’organismes, accumulation
dans les chaînes trophiques) mais également de
dysfonctionnements trophiques (marées vertes…).
À noter que plus globalement, les zones humides
peuvent être soumises à d’autres problématiques qui sont
généralement liées aux activités anthropiques :
peuvent être soumises à d’autres problématiques qui sont
généralement liées aux activités anthropiques :
qui favorise le réchauffement dans les fossés,
la diminution de la teneur en oxygène, et donc la
mise en danger de la vie piscicole et faunistique
…
En outre, les zones humides sont des lieux d’enjeux
multiples et jouent un rôle majeur dans la régulation du
régime des eaux ou l’épuration des eaux. Dans les cas
extrêmes, les dégradations de zones humides conduisent
à des risques d’inondations ou de sécheresses accrus,
à une épuration naturelle des eaux réduite et à une
détérioration des milieux naturels.
multiples et jouent un rôle majeur dans la régulation du
régime des eaux ou l’épuration des eaux. Dans les cas
extrêmes, les dégradations de zones humides conduisent
à des risques d’inondations ou de sécheresses accrus,
à une épuration naturelle des eaux réduite et à une
détérioration des milieux naturels.