En cause, la surexploitation des aquifères, notamment pour cultiver le qat, un narcotique léger abondamment utilisé dans le pays. Sanaa, capitale du pays et joyau historique, serait menacée d’être purement et simplement abandonnée du fait de l’épuisement des ressources. (Ajoutons que le Yémen, contrairement à ses voisins arabes, n’a pas de pétrole pour lui payer des usines de dessalement ou acheter des terres en Afrique.)
La presse internationale s’était d’ailleurs déjà fait l’écho des problèmes d’eau du Yémen fin 2009, avant que la présence virtuelle d’al-Qaeda dans ce pays ne devienne un enjeu prioritaire. Cf. sur ce site Yémen : les ingrédients d’une crise de l’eau.